Quelques solutions pour se déplacer moins cher
et plus éco-responsable

Alors que les prix du carburant ont connu une envolée durant cet été, on vous livre quelques plans afin de rendre votre mode de transport moins coûteux.
C'est aussi l'occasion de se mettre dans un attitude écoresponsable, l'enjeu est également de réduire notre empreinte carbone en se déplaçant avec des modes de transport plus «verts».

Vélos, trottinettes, gyropodes et autres mono roues en location ou en libre service... en ville, ces modes de transport alternatifs connaissent un engouement certain: plus faciles, plus propres, plus durables, et surtout moins ruineux que la voiture individuelle, la loi d'orientation de mobilités publiée au journal officiel en décembre 2019 encourage le déploiement de nouvelles solutions pour permettre à tous de se déplacer.

Pour tous nos déplacements, courte ou longue distance, il est possible de dépenser moins en étant plus respectueux de la planète.

1. Le covoiturage

En premier lieu, le covoiturage qui consiste à diviser les frais d'un trajet, carburant et péages est une bonne solution pour le conducteur qui réduit ainsi sa facture, et pour le passager, qui voyage moins cher. Le plus connu sur ce secteur ? Blablacar, qui a mis en place cette année une application dédiée au covoiturage sur courte distance pour les trajets quotidiens (Blablacar daily). Il existe aussi d'autres plate formes en ligne gratuites favorisant la mise en relations des covoitureurs : mobicoop, myecocar .fr, ouestgo, certaines métropoles développent également leur propre plate forme comme encovoit-grandlyon.com par exemple.
Ainsi, le covoiturage permet de diviser son empreinte carbone minima par 2 tout en réduisant le coût de son trajet.

2. L'autopartage

Pourquoi ne pas penser à l'autopartage ? L’activité d’autopartage est définie par l’article L.1231-14 du code des transports comme:

« la mise en commun d'un véhicule ou d'une flotte de véhicules de transport terrestre à moteur au profit d'utilisateurs abonnés ou habilités par l'organisme ou la personne gestionnaire des véhicules. Chaque abonné ou utilisateur habilité peut accéder à un véhicule sans conducteur pour le trajet de son choix et pour une durée limitée.»

L'autopartage réduit la dépendance à la voiture et favorise le report vers d'autres modes de mobilité. En ce sens, il réduit la consommation d'énergie et les émissions de polluants. En outre, il permet de libérer de l'espace urbain utilisé auparavant pour le stationnement des véhicules.
Pour les conducteurs occasionnels, c’est bien plus économique que de posséder sa propre voiture. écurseurs de l'autopartage en France, les services locaux du réseau Citiz sont présents dans plus de 140 villes avec 1600 voitures partagées.
Des services similaires existent dans toutes les grandes agglomérations, à Paris, Lyon, Marseille, Lille, etc...
Vous pouvez également consulter le site de l'Association des acteurs de l'autopartage (www.asso-autopartage.fr), réunissant les 11 principaux opérateurs.
De même, si vous avez besoin d'un véhicule pour le week-end ou si votre propre véhicule roule peu, il est possible de louer un véhicule entre particuliers.

3. J'adopte l'écoconduite !

Si la voiture reste votre unique solution de déplacement, vous pouvez tout à fait en réduire le coût et dans le même temps, moins polluer. Il suffit d'adopter quelques gestes simples qui consistent à réduire les phases énergivores d'accélération et de freinage: ne pas monter trop haut dans les tours, rouler sans à-coups : adopter une conduite souple, éteindre le moteur à l'arrêt, c'est aussi adapter la vitesse (en fonction du chargement de votre véhicule notamment).

4. Je paie le plein moins cher.

Pensez à vous approvisionner aux bonnes pompes! Pour cela, vous pouvez consulter le site officiel du gouvernement ou prix-carburants.gouv.fr par exemple qui permet de repérer les stations les moins chères. Vous pouvez aussi utiliser le carburant alternatif superéthanol E85 à 0,70 €/L en moyenne. Ce carburant contenant aux 3⁄4 du bioéthanol (alcool agricole fabriqué à base de betteraves sucrières ou de céréales) permet de réduire en moyenne de moitié les émissions de CO2. La majorité du parc de véhicules essence est compatible (cela demande la plupart du temps l'ajout d'un boîtier de conversion: coût: de 700 à 1300 €, certaines régions proposent des aides à la conversion).

5. Voyager en train

Voyager en train pas cher, c'est possible, tout est question d'anticipation. Les tarifs des billets de la SNCF changent en permanence parce qu’ils dépendent des heures d’affluence. Aux heures de pointe, les prix s’envolent. Pour obtenir les prix les plus bas, faites en sorte de vous déplacer en dehors de l’heure de pointe.

Savoir anticiper un déplacement est aussi un excellent moyen de payer son billet moins cher.

Les billets Prem’s sont mis en vente 3 mois avant la date de départ, pour un prix bien moins cher que le tarif normal. A savoir toutefois, ces billets sont généralement non remboursables en cas d’annulation de votre déplacement. Mais c’est une solution très pratique pour partir en vacances ou pour tout déplacement prévu de longue date.
Pour les trajets quotidiens, plusieurs cartes d’abonnement existent et permettent de se déplacer jusqu’à 50% moins cher : la carte 12/25 pour les jeunes, la carte Sénior (à partir de 60 ans), et la carte Escapade pour les actifs de 26 à 59 ans. Tout le monde y trouve donc son compte.

6. J'adopte les lignes de bus low cost

De nombreuses lignes existent : on retrouve les bus Blablacar, Flixbus, Eurolines comme opérateurs les plus connus, l'économie serait de 20 à 50% par trajet en empruntant ces cars de tourisme. La plupart des passagers qui voyagent en bus low cost réalisent des voyages de moyenne et longue distance (238 km en moyenne). Les tarifs sont en moyenne 60% moins chers que le train et 40% plus doux que le covoiturage.